Vulnérabilité

À force de vivre au milieu de tout ce confort, de tous ces services, de toute cette assistance et de toutes ces mesures de sécurité, individuelles ou sociales, nous avons – contrairement à certains peuples à l’existence bien plus précaire – perdu toute notion de fatalisme. Le vrai.

Je ne parle pas ici de l’indifférence ou de la résignation, mais bien du fatalisme, ce mode de pensée qui nous fait accepter les choses contre lesquelles nous ne pouvons rien comme elles viennent, en les laissant glisser sur nous.

Nous sommes devenus de faux battants et nous ne brassons plus que de l’air.

Que savons-nous encore de la vie ?

Sans le savoir, nous sommes peut-être devenus les plus vulnérables sur cette planète.

© 2008 L'Œil